Vagues de mots qui déferlent Tireurs d’assauts, écrits acerbes Coups de poignard, jeteurs de pierres Quand il n’est que mal à se faire A mettre le cœur à l’envers A voir les yeux se fermer Comme pour mieux couler
Vague repli, bleus en jachère Larmes au cœur, âme à terre Si le silence parfois libère Il se fait douloureux et amer Dans le sang dans la chair Comme un venin diffusé Mais qu’il nous faut laisser couler
… Comme si de rien n’était
Vagues de maux qu’on enterre, Sans l’air d’y toucher Plus facile de taire Que de condamner |
Vagues de mots qui ulcèrent Qui blessent, rongent à en crever Vaincu, perdu, le cœur se serre Dans l’indifférence, prendre congé Résigné, l’esprit se terre Jusqu’à nous effacer Jusqu’à laisser couler
… Comme si de rien n’était
Vagues de maux qu’on enterre, Feu brûlant vite étouffé Plus facile de taire Que de condamner
… Comme si de rien n’était … Comme si de rien n’était
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