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Lila MAGGIO.

 

Auteure - Parolière,

Chroniqueuse musicale pour le webzine BULLE DE ZIC,

Accompagnement et promotion artistique.

 

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Merci à tous ceux qui viendront poser leur regard, leur temps et leur curiosité chez moi.

 

En espérant que le voyage parmi mes mots vous soit agréable...

 

 

Musicalement,
Lila.

 

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12 novembre 2014 3 12 /11 /novembre /2014 17:14

 

 

Demain, jeudi 13 novembre, aura lieu la finale du télé-crochet entièrement interactif de M6, RISING STAR. Une finale qui intervient avec deux semaines d’avance (la faute aux audiences qui n’ont cessé de baisser semaine après semaine) et qui verra s’affronter les 8 candidats encore en lice :

Larry Lynch, Arno Santamaria, Jordan Chevallier, Corentin Grevost, Ann-Shirley, Audrey Passani, Inaya et Mathieu Canaby.

 

M6 avait pourtant cherché à se démarquer et à étonner avec ce nouveau programme musical. Tout a été pensé et mis en œuvre pour que cette aventure télévisuelle soit un succès : belle scène live au cœur de la Cité du Cinéma,  conception d’un mur digital qui se lève grâce aux votes 100% gratuits et interactifs du public invité à soutenir leur(s) candidat(s) préféré(s) via l’application 6play ou le site Internet d’M6, omniprésence de @risingstar sur les réseaux sociaux (Twitter, Instagram, Facebook), choix osé d’un jury éclectique et non conventionnel. M6 a tout fait pour surprendre, attiser la curiosité du spectateur et le rendre acteur de l’émission.

Tout… oui mais voilà, il faut bien l’avouer, la chaîne a complètement raté le lancement de son programme événement lors de sa première le 25 septembre dernier ; présentations trop longues des candidats, souvent même too much, au détriment des prestations live ; un jury qui n’avait pas encore trouvé ses marques et son équilibre ; une dynamique qui a peiné à prendre et qui a nui au programme. Un lancement raté donc, et des audiences qu’il devenait de fait difficile de redresser par la suite.

 

Pourtant, il faut le reconnaître, la chaîne a eu l’intelligence et la démarche de réagir vite, apportant des ajustements bénéfiques, améliorant la qualité de son programme au fil des semaines et des émissions. Il est donc d’autant plus regrettable que Rising Star n’ait pas réussi à s’installer.

D’une part l’émission est plutôt bien produite, les artistes se présentent sur une belle scène, dans des conditions live appréciables et appréciées.

D’autre part, le mur digital, dont on aurait pu douter du bon fonctionnement, a globalement tenu ses promesses. L’entière interactivité proposée par l’émission, bien qu’elle puisse avoir ses propres limites, et les votes 100% gratuits en sont également un point fort : soutenir ses favoris, être acteur du programme sans débourser un centime. Il fallait oser mettre en place un tel système et le promouvoir.

 

Enfin, et comme tout concours musical, le succès de l’émission se veut dépendant du jury et des artistes y participant. Et là encore, Rising Star a fait des choix plutôt audacieux.

M6 a d’abord eu la vraie bonne idée de miser sur un jury auquel personne n’aurait pensé. Qui serait allé chercher David Hallyday, lui par nature si discret, pour un télé-crochet ? Qui aurait misé sur la présence d’un artiste aussi atypique que Cali dans un programme musical diffusé en direct et en prime time sur la sixième chaîne ? M6 a tenté, M6 a osé. L’émission tient en la présence même de ces deux experts toute sa crédibilité et son intérêt. Un jury que viennent compléter Cathy Guetta, issue elle aussi d’un monde musical sous représenté en télévision, et de Morgan Serrano, patron de NRJ. 

Quant aux participants, si le télé-crochet ne réalise pas le casting parfait, il réussit cependant à trouver des candidats aux voix et aux univers variés. Suffisamment pour satisfaire un large public.

Les artistes se présentent sur scène avec pour seul argument à faire valoir, leur talent. Pas de décor, pas de tableau, pas d’artifice pour embellir leur prestation. Juste eux. Une chanson, les musiciens, leur voix et leur présence face au mur et aux téléspectateurs qu’il leur faut convaincre en quelques minutes.

 

Parmi les belles découvertes, Larry Lynch - favori du public - et sa voix de velours, Jordan Chevallier et son univers original et décalé, Audrey Passani, Fabien Incardona, ou encore Tanya Mitchell. Enorme plaisir de réentendre la voix d'Ahmed Mouici aussi. Sans oublier, la révélation du programme : Arno Santamaria, avec ses compositions personnelles et son incroyable capacité à émouvoir.

Oui, vous me direz que je ne suis pas objective. Il est vrai que je suis Arno depuis quelques années déjà. Je n’irai pas mentir ou feindre de le découvrir grâce à cette émission.

Mais voilà un artiste qui, à priori, n’aurai jamais pu entrer dans les codes des autres télé-crochets. Car c'est bien la présence de Cali parmi les experts qui d’un coup ouvre la porte à des artistes de son envergure et leur permet de trouver une place et une légitimité artistique dans un tel programme. Plus encore, combien de concours musicaux ont jusqu’ici laissé la possibilité aux participants de se présenter avec leurs propres compositions ? Une chance qu’Arno mais aussi les babys ont eu, et qui n’est que trop rarement autorisée dans ces concepts télévisuels. Sans doute, les participants de ces émissions sont-ils habituellement de (trop) jeunes artistes avec un beau potentiel, mais pas encore d’identité artistique propre…

 

Evidemment, il reste des problèmes techniques, des imperfections, les aléas du direct aussi.

Evidemment, si l’on ne mesure l’intérêt du programme qu’à ses courbes d’audience, on ne peut alors qu’admettre l’échec d’M6 qui n’aura pas réussi à faire mieux que ses homologues américain, anglais, russe ou allemand, malgré une sincère débauche d’énergie et de moyens.

Il n’en demeure pas moins que dans sa forme et dans son contenu, s’il ne réussit pas à concurrencer The Voice, maître incontesté en la matière, Rising Star ne démérite pas pour autant et a au moins eu le mérite d’essayer, d’oser proposer une nouvelle approche du télé-crochet.

Et, à Cali, aux compositions personnelles, aux 100 % gratuit et interactif, moi je vote Oui.

 

Bonne chance aux 8 finalistes qui disputeront cette vraie fausse finale demain, et qu’on se le dise :

« y’a qu’une façon pour que tourne la roue, debout ! ».

 

......

   

Lila M  © 12.11.2014.

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24 octobre 2014 5 24 /10 /octobre /2014 17:19

 

Une histoire de bulles de musique...

EDITO / BULLE DE ZIC N°13.

 

Trois ans… trois ans déjà - et treize numéros - que BULLE DE ZIC s’emploie à vous faire découvrir de nouveaux artistes, venus de tous styles et de tous horizons.

Rock, pop-rock, reggae, lyrique, blues, folk, chansons à textes ou musiques endiablées… quelque soient leur identité et leur couleur musicale, l’équipe de BULLE DE ZIC n’a que pour seule ambition de partir à la découverte de ces talents méconnus, ou trop peu connus, et de vous faire plaisir en vous invitant à les découvrir à votre tour. De scènes en scènes, d’album en album, d’interview en festivals, nous n’avons de cesse que d’explorer la scène musicale actuelle, et de partir à la rencontre de ces artistes émergents 100% français au talent plus qu’évident.

Et si BULLE DE ZIC a su se faire une place au sein de vos multiples lectures, c’est aussi et certainement car nous avons pour exigence de mettre en lumière ces artistes dont on ne parle pas ailleurs, ou que trop peu ; ces artistes qui peinent à avoir la reconnaissance et la visibilité médiatique qu’ils méritent pourtant. C’est aussi à n’en pas douter car BULLE DE ZIC est d’abord et avant tout une histoire d’émotions et de passion... Des écrits de chroniqueurs dits « amateurs » qui n’ont que l’envie de vous donner envie, et le plaisir de partager avec vous leurs propres coups de cœur.

 

A l’initiative de ce projet, Gaëlle BONORA. La passion de la musique, l’amour des artistes, des créateurs d’émotions… l’envie d’accompagner leur route, de leur donner une place, une exposition, une vitrine pour parler de leur musique là où notre industrie musicale, de plus en plus formatée et fermée, ne leur en donne que trop peu… BULLE DE ZIC, un webzine de découvertes musicales que j’ai vu naître pour être de l’aventure depuis ses débuts ; un webzine que Gaëlle a créé seule et qui a su vous séduire au fil de ses numéros. Un magazine qui a su évoluer aussi, dans son style, son design, ses mises en pages pour vous être toujours de plus en plus agréable à lire. BULLE DE ZIC a grandi, l’équipe s’est agrandie, constituée de 12 personnes à ce jour, trouvant votre soutien croissant article après article, sous l’impulsion énergique et passionnée de sa rédactrice en chef.

 

Et si BULLE DE ZIC va perdurer et continuer de vous proposer des découvertes toujours aussi émouvantes et talentueuses les unes que les autres, je tiens par ces mots à saluer l’investissement et la passion fédératrice que Gaëlle a su insuffler à ce magazine. Notre rédactrice en chef s’en va, je tiens à lui souhaiter, au nom de toute l’équipe de BULLE DE ZIC, de vous aussi peut-être, pleine réussite dans ses futurs projets. Et que la musique continue de nous porter…

 

© Lila M.

 

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Edito du 13ème numéro du webzine musical BULLE DE ZIC, paru le 24 octobre 2014.

EDITO, BDZ #13. Octobre 2014.

EDITO, BDZ #13. Octobre 2014.

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21 avril 2014 1 21 /04 /avril /2014 13:46

 

Cyril SONIGO

La fanaison

 

                                                                   

« Il n’y a rien qui dure puisque tout se flétrit ».

 

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Après avoir sorti un premier EP de 5 titres et du même nom deux ans auparavant, l’année 2012 a vu naître une nouvelle saison aux couleurs des amours mortes et déchues, une saison de pétales fanés qui tourbillonnent dans un dernier souffle avant de revenir joncher le sol dans un dernier élan, une saison que Cyril Sonigo a naturellement appelée « la fanaison ».

A la fois auteur, compositeur, interprète, arrangeur et réalisateur de cet album, Cyril Sonigo nous livre avec cette fanaison un bouquet de saveurs délicat, esthétique et rudement bien écrit (Dans la serre, l’été turbulent, l’inachevée), porté par un timbre de voix doucereusement envoûtant… qui n’est pas sans rappeler l’univers savoureusement  ténébreux de Benjamin Biolay (Au bord du citron, la fanaison, dans tes iris, volutes noires), si tenté qu’une telle comparaison, certainement malhabile, puisse être osée…

Tel un parfum qui nous enivre, une étreinte à laquelle on repense, une odeur qui nous revient un soir d’automne, la fanaison se fait le reflet de ces amours passionnants et passionnés, qui se brûlent avec le temps et finissent, le plus souvent, par se consumer… laissant derrière eux des souvenirs en jachères et des bleus à l’âme et au cœur. L’artiste, photographe à ses heures perdues, a ainsi l’élégance d’immortaliser avec habileté cette ultime échappée, et de croquer ces instants de vie avec une lucide dextérité ; d’en saisir les mouvements, puis de les retranscrire avec force et fragilité, émotion et sensibilité, tant dans l’écriture de ses mots que dans l’atmosphère hypnotisante de leur éloquence.  Un portrait subtil de ces dernières ardeurs, du dernier vol de ces cœurs en herbe, capturé avant qu’ils ne se délitent en leur sein… et dont le feutre de la lumière nuance l’apparente noirceur égrainée sous l’écorce de ces treize fleurs fanées.

Et, si ce premier coup d’essai nous raconte la lente fanaison des amours et des sentiments, telle une fleur qui verrait ses pétales flétrir à l’érosion du temps, gageons que l’inspiration de l’artiste n’en est, elle, pas à dépérir. Attendons dès lors d’entrevoir les éclats de la prochaine saison que Cyril Sonigo effeuillera de sa plume…

 

© Lila M.

 

Album à commander sur le site officiel de Cyril SONIGO : www.cyrilsonigo.com

 

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Chronique musicale, à retrouver dans le 11ème numéro du webzine musical BULLE DE ZIC, paru le 21 Avril 2014.

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21 avril 2014 1 21 /04 /avril /2014 13:23

 

bESS

Everybody wants to have a good life

                                                                   

Coup de projecteur sur le tout premier album de bESS « everybody wants to have a good life », dont le premier single du même nom saura vous séduire par son positivisme énergique.

bESS… ou quatre lettres d’abréviation signifiant British ESSence, prend son inspiration - comme son nom l’indique - dans la brit-pop ; et en la matière, force est de constater que le quatuor originaire de Perpignan n’a rien à envier à ses homologues anglo-saxons.

Créé en 2010 à l’initiative de Guillaume Fanchon (auteur - compositeur, chant, guitare), rejoint par Matthieu Tarbouriech (guitare) puis Patrick Félices (basse) et Clément Pernet (batterie), bESS nous gratifie d’un premier opus résolument pop, franchement audacieux, ultra mélodique et bien léché.

Oscillant entre titres au dynamisme généreusement communicatif (Everybody wants to have a good life, By my side, A mouse in my head) et balades magnétiques à vous en rendre complètement ivre, tant la voix et le phrasé très personnel de Guillaume Fanchon se font enveloppant (Kiss me, Hold me tight), le groupe réussit son premier coup d’essai d’une main de maître. Les mélodies vous attrapent au vol dans une tendre caresse, puis l’émotion qui vous étreint progresse au fil du morceau, des envolées presque lyriques, et des notes qui se mettent à sonner et résonner de toute leur puissance (Single day, We all know lies). Voilà assurément un album de qualité qui saura vous mettre le cœur en fête et ne vous laisser que pour seule envie de le tourner encore et encore, en boucle, à vos oreilles.

Un projet qui n’aura par ailleurs pas manqué de séduire Bruno Buzan (manager de Cali) qui décida fin 2013 d’accompagner le groupe dans cette aventure et de leur offrir, espérons le, l’exposition qu’ils méritent dans les mois à venir.

 

© Lila M.

 

Toute leur actualité et album à commander sur les sites du groupe :

Facebook : www.facebook.com/bess.pop  / Site Officiel : www.bess.fr

 

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Chronique musicale, à retrouver dans le 11ème numéro du webzine musical BULLE DE ZIC, paru le 21 Avril 2014.

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23 octobre 2013 3 23 /10 /octobre /2013 16:40

 

Que sont-ils devenus ?

HORS SERIE, Bulle de Zic © Octobre 2013.

 

 

Retour sur l'actualité présente d'artistes chroniqués au cours des deux premières années de parution du webzine BULLE DE ZIC, parmi lesquels Arno Santamaria et Paul Ecole.

Retrouvez ce premier Hors Série sur le site internet du webzine : www.bulledezic.fr

   

 

Arno SANTAMARIA

   

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Lumière sur Arno SANTAMARIA dont l'album 1362 avait retenu toute notre attention et réussi à cristalliser notre plus vive émotion.

Après avoir défendu sur scène cet album plus que prometteur - notamment dans la très belle salle du Nouveau Casino de Paris en décembre dernier - l'artiste est retourné en studio, bien décidé à écrire de nouvelles pages, pleines de promesses.

L’auteur - compositeur - interprète à la voix éraillée devrait ainsi nous revenir avec un nouvel opus entièrement inédit, début 2014. Il partira ensuite jouer ses nouveaux titres sur de nombreuses scènes, parmi lesquelles des premières parties de Gérald DE PALMAS.

Aussi, pour croiser sa route et tout connaître de son actualité, restés connectés :

http://www.facebook.com/ArnoSanta.officiel    /    www.arnosantamaria.com

 

 

Paul ECOLE

 

BDZ_Bilan2Ans_Paul-Ecole.JPG

C’est dans le cadre d’un concert intimiste que nous vous avions fait découvrir Paul ECOLE (Bulle de Zic de Janvier 2012). Son répertoire de chansons pop folk poétiques, déployé dans une atmosphère tranquillement feutrée, avait su nous séduire et nous donner envie de suivre sa « bonne voie ».

Après avoir écumé diverses salles parisiennes (Connetable, Batofar, Scène Bastille, Péniche Antipode…) depuis deux ans, jouant ici et là ses jolies perles de vies, l’artiste s’est consacré à l’enregistrement de son tout premier album. Il a alors fait appel au soutien de KissKissBankBank’ers pour pouvoir donner vie aux douze « plages de poches », attendues courant 2014.

Pour suivre l’avancement du projet :

http://www.kisskissbankbank.com/projects/plages-de-poche

 

 

 

© Lila M.

 

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Chroniques à retrouver dans le 1er Hors Série "Que sont-ils devenus ?" du webzine musical BULLE DE ZIC, d'octobre 2013.

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15 juillet 2013 1 15 /07 /juillet /2013 17:31

 

MONO 

Latitude 43

   

 

mono.jpg

 

 

        « Sous quelles latitudes peuvent finir les solitudes ?

        J’ai pas l’habitude, cette attitude

        A quelle altitude la vie est plus rude ?

        Seule certitude : il fait moins chaud au Sud ».

 

                                         - - - -

 

 

Après Intact et Rouge nuit, (Pascal) Mono nous revient avec un troisième opus intitulé « Latitude 43 » et nous prouve qu’il a véritablement de quoi habiller et faire voyager chacune de nos solitudes, dans un périple ouvert sur le monde et l’Humain.

L’auteur - compositeur, qui nous avait séduit en interprétant « Ma gueule » avec Johnny Hallyday il y a déjà quelques années, n’a rien perdu de sa verve et de son charisme. Comme une empreinte indélébile, le timbre de voix puissant et le phrasé si singulier sont toujours là ; mais l’intensité de ses interprétations tient désormais autant de son efficacité rock que de ses douceurs hypnotisantes. Tantôt feutrée de tendresse (Dors d’amour, Michèle), tantôt transperçante, la voix d’un grave profond vient s’ancrer dans le creux de notre (é)moi et toucher jusqu’au plus intime de soi.

Bien installé dans son cockpit, Mono nous embarque pour une balade introspective (À notre place, Qui je suis) mais résolument teintée d’espoir et de liberté. L’artiste nous interpelle sur des sujets délicats - la Résistance, les printemps arabes, le suicide… - par des textes concernés et des mélodies prenantes. Puis, déposant une note de légèreté auréolée d’humour, désamorce le tout (Au bord de la mer). Défiant les lois de la pesanteur, il a la délicatesse de dédramatiser les maux douloureux en leur donnant un air planant, ou une énergie à vous envoler l’âme « aux quatre vents ».

Sincère et sensible, Mono - le niçois nous invite à bord de sa latitude : la 43. Attention ! Décollage immédiat…

 

 

© Lila M.

Album dans les bacs.

MONO en concert le 4 août 2013 au club Sirio de Spotorno (entrée libre).

Site Officiel : www.pascal-mono.fr  

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Chronique musicale, à retrouver dans le 8ème numéro du webzine musical BULLE DE ZIC, paru le 15 juillet 2013.

 

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12 avril 2013 5 12 /04 /avril /2013 16:58

 

YELLOW RADIO

Rolling the dice

 

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C’est l’histoire d’une petite radio jaune au cœur d’un voyage londonien, une histoire de rock, une histoire de potes surtout ; Car Jon et Val ont d’abord commencé par jouer ensemble dans un quartet de rock français - ABESSE - dont Jon était la voix. Après la séparation du groupe en 2009, les deux compères ont continué la route ensemble : c’est ainsi qu’est né le duo Jon DU, rebaptisé ensuite YELLOW RADIO.

Avec Rolling the dice, leur premier opus sorti en octobre dernier, YELLOW RADIO nous propose un album de caractère, oscillant entre une pop acidulée et un rock presque abrupt.

De leurs influences anglo-saxonnes communes, le groupe a gardé l’empreinte brute et frontale du son. La voix parfois saturée, la basse omniprésente de Val et les riffs de guitares donnent à leurs mélodies affirmées et entraînantes une efficacité redoutable.

Un heureux vacarme frais, généreux et explosif, comme en témoignent les titres « Cooking the world », « Come to you », « Nobody’s sun » et autres « Get on my cloud ».

Rolling the dice, un album d’une énergie follement communicative qui a vraiment de quoi dépoussiérer les oreilles et réveiller les sens !

 

  

Album sorti en octobre 2012, à commander auprès du groupe.

Facebook : https://www.facebook.com/yellowradio

 

© Lila M.

   

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Chronique musicale, à retrouver dans le 7ème numéro du webzine musical BULLE DE ZIC, paru le 12 avril 2013.

 

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13 janvier 2013 7 13 /01 /janvier /2013 14:58

 

JE RIGOLE.

Qui chante le matin est peut-être un oiseau

   

 

JeRigole-QuichantelematinCover.jpg

« Tu vas pas mourir de rire, et c’est pas rien de le dire »…

Voici une maxime de Mickey 3D que l’on pourrait aisément associer à ce premier album, intitulé « qui chante le matin est peut-être un oiseau ». Car si Andoni Iturrioz, basque d’origine, se présente à nous sous le nom de Je Rigole., le propos qu’il délivre n’a, quant à lui, rien d’hilarant.

Certainement inspiré par son vécu et ses multiples errances, c’est avec puissance que Je rigole. nous ouvre ses bagages : un regard (im)pertinent, une voix tendrement habitée et des mots accrocheurs qui égratignent, qui bousculent, sans toutefois être donneurs de leçon (« crève la France », « c’est court », « c’est cyber »…) ; des mots qui percutent, néanmoins articulés dans une intime délicatesse.

Fantaisiste, Je rigole. sème aussi ici et là ses grains de folies, lancés et dispersés au milieu de mélodies vibrantes de diversité, souvent enthousiastes et généreuses. Et, pour être certain de ne pas tomber dans l’excès de désinvolture, l’artiste n’en oublie pas de se faire tendre et sensible, comme pour mieux nous embraser le cœur (« c’est toi », « Emilie »), et va jusqu’à suspendre le temps au souffle de pures poésies (« dans l’air », « j’ai vécu les étoiles »).

Qui chante le matin est peut-être un oiseau… espérons que cet oiseau là chante encore longtemps…

 

 

Album sorti le 8 octobre 2012.

Site Officiel :   http://www.jaiveculesetoiles.com/je-rigole/le-groupe/

 

© Lila M.

   

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Chronique musicale, à retrouver dans le 6ème numéro du webzine musical BULLE DE ZIC, paru le 8 Janvier 2013 : BDZ janvier 2013, page 7.

 

 

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5 octobre 2012 5 05 /10 /octobre /2012 01:45

 

Philippe UMINSKI

Mon premier amour

   

 

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Enregistré en deux seules prises, Philippe Uminski nous livre avec « Mon premier amour » un album aussi audacieux dans sa réalisation qu’inattendu dans sa finition.

Pris dans l’élan de son interprétation spontanée et habitée, l’artiste à la voix charismatique nous entraîne dans la ferveur de ses intentions et l’urgence de ses sentiments, tel un Maestro équilibriste porté par la musicalité d’un orchestre de 32 cordes, de 4 cuivres et d’une formation pop-rock de 7 musiciens.  

Avec ce troisième opus, certainement le plus abouti par ailleurs, Philippe Uminski pose son regard sur sa vie, nos vies en général, et nous emporte avec autant de force que de sensibilité dans ses complaintes nostalgiques sur ses amours et désamours, ses espérances, et sa course contre l’inévitable absolu. Il nous rend témoin de la fuite du temps et des sentiments, puis nous prend le cœur tout entier lorsqu’il nous conte le souvenir d’un ami disparu dans l’émouvant « autant qu’il m’en souvienne ». 

Essentiellement connu jusqu’ici pour ses collaborations avec Julien Clerc, Johnny Hallyday et autres Cyril Mokaïesh, Philippe Uminski nous montre avec ces 12 instantanés l’artiste à part entière qu’il est, tant dans la richesse et la modernité de ses mélodies que dans la qualité et la tradition de son univers. Un album rare, sincère, sensible, subtil.

Avant de le retrouver aux côtés de ses amis Calogero et Stanislas Renoult dans leur projet commun CIRCUS, laissez-vous tenter par l’ivresse de ce « premier amour » poignant.

 

 

Album dans les bacs.

Sortie de l’album du groupe CIRCUS en novembre 2012.

Site Officiel : http://philippeuminski.com/ 

 

© Lila M.

   

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Chronique musicale, à retrouver dans le 5ème numéro du webzine musical BULLE DE ZIC, paru le 5 octobre 2012 : BDZ octobre 2012, page 7.

 

 

Ecoutez "La vie continue ", extrait de l'album Mon premier amour :

 

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5 octobre 2012 5 05 /10 /octobre /2012 01:20

 

MICE

Replay

 

Mice_replay.jpg

C’est en 2009, sur un site de financement participatif, que je découvre pour la première fois les compositions pop/folk d’un groupe de 4 musiciens réunis autour d’un projet commun, MICE.

Trois ans plus tard, les voici qui nous présentent leur tout premier EP, un six-titres sobrement intitulé « Replay ».

Et, il n’y a qu’à regarder la pochette de l’album pour plonger dès lors dans l’univers du Groupe. Ancré dans un décor lunaire d’une grande simplicité, propice à l’introspection de toute âme solitaire, il se dégage de l’objet comme une sensation de plénitude, une invitation à laisser pensées et esprits entièrement libres de vagabonder, rêver et planer au rythme des délicates mélodies.

Mais que l’on ne s’y trompe pas. Cet album à l’apparence tranquillement mélancolique n’en est pas insipide pour autant.

A l’image de Cocoon, Aaron et autres faiseurs de tendresses, « Replay » nous enivre de la douceur de sa musicalité mais n’en oublie pas la force du propos. MICE nous livre en effet six chansons qui abordent des thèmes habituels (amour, jeunesse, espoir…) dans des ballades inspirées, empreintées par les blessures et les traces de la vie, du vécu. La voix du chanteur, Arnaud, nous caresse, le velouté des instruments aussi ; mais les mots eux ne cessent de résonner et de nous accrocher. On ne peut qu’être touché par ces histoires d’amour, de souffrances ou de déceptions tant elles ressemblent aux notres, et se reconnaître dans la détresse d’Henry, que l’on a tous été à un moment de sa vie, aussi. Manque peut-être à ce premier essai un titre légèrement plus animal comme pour nous bousculer franchement au milieu de cette douce rêverie ; un léger manque que le temps comblera certainement…

Pour l’heure, je ne peux que vous suggérer de vous évader aussi. Laissez votre âme s’apaiser, et jouez encore et encore ce disque à vos oreilles ; « play, please play… » and replay

 

Album disponible sur Fnac.com, ou à commander auprès de MICE : writetomice@gmail.com  

Facebook officiel : https://www.facebook.com/miceofficiel   

 

© Lila M.

   

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Chronique musicale, à retrouver dans le 5ème numéro du webzine musical BULLE DE ZIC, paru le 5 octobre 2012 : BDZ octobre 2012, page 20.

 

 

 

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