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Lila MAGGIO.

 

Auteure - Parolière,

Chroniqueuse musicale pour le webzine BULLE DE ZIC,

Accompagnement et promotion artistique.

 

.....

 

Merci à tous ceux qui viendront poser leur regard, leur temps et leur curiosité chez moi.

 

En espérant que le voyage parmi mes mots vous soit agréable...

 

 

Musicalement,
Lila.

 

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12 novembre 2014 3 12 /11 /novembre /2014 17:14

 

 

Demain, jeudi 13 novembre, aura lieu la finale du télé-crochet entièrement interactif de M6, RISING STAR. Une finale qui intervient avec deux semaines d’avance (la faute aux audiences qui n’ont cessé de baisser semaine après semaine) et qui verra s’affronter les 8 candidats encore en lice :

Larry Lynch, Arno Santamaria, Jordan Chevallier, Corentin Grevost, Ann-Shirley, Audrey Passani, Inaya et Mathieu Canaby.

 

M6 avait pourtant cherché à se démarquer et à étonner avec ce nouveau programme musical. Tout a été pensé et mis en œuvre pour que cette aventure télévisuelle soit un succès : belle scène live au cœur de la Cité du Cinéma,  conception d’un mur digital qui se lève grâce aux votes 100% gratuits et interactifs du public invité à soutenir leur(s) candidat(s) préféré(s) via l’application 6play ou le site Internet d’M6, omniprésence de @risingstar sur les réseaux sociaux (Twitter, Instagram, Facebook), choix osé d’un jury éclectique et non conventionnel. M6 a tout fait pour surprendre, attiser la curiosité du spectateur et le rendre acteur de l’émission.

Tout… oui mais voilà, il faut bien l’avouer, la chaîne a complètement raté le lancement de son programme événement lors de sa première le 25 septembre dernier ; présentations trop longues des candidats, souvent même too much, au détriment des prestations live ; un jury qui n’avait pas encore trouvé ses marques et son équilibre ; une dynamique qui a peiné à prendre et qui a nui au programme. Un lancement raté donc, et des audiences qu’il devenait de fait difficile de redresser par la suite.

 

Pourtant, il faut le reconnaître, la chaîne a eu l’intelligence et la démarche de réagir vite, apportant des ajustements bénéfiques, améliorant la qualité de son programme au fil des semaines et des émissions. Il est donc d’autant plus regrettable que Rising Star n’ait pas réussi à s’installer.

D’une part l’émission est plutôt bien produite, les artistes se présentent sur une belle scène, dans des conditions live appréciables et appréciées.

D’autre part, le mur digital, dont on aurait pu douter du bon fonctionnement, a globalement tenu ses promesses. L’entière interactivité proposée par l’émission, bien qu’elle puisse avoir ses propres limites, et les votes 100% gratuits en sont également un point fort : soutenir ses favoris, être acteur du programme sans débourser un centime. Il fallait oser mettre en place un tel système et le promouvoir.

 

Enfin, et comme tout concours musical, le succès de l’émission se veut dépendant du jury et des artistes y participant. Et là encore, Rising Star a fait des choix plutôt audacieux.

M6 a d’abord eu la vraie bonne idée de miser sur un jury auquel personne n’aurait pensé. Qui serait allé chercher David Hallyday, lui par nature si discret, pour un télé-crochet ? Qui aurait misé sur la présence d’un artiste aussi atypique que Cali dans un programme musical diffusé en direct et en prime time sur la sixième chaîne ? M6 a tenté, M6 a osé. L’émission tient en la présence même de ces deux experts toute sa crédibilité et son intérêt. Un jury que viennent compléter Cathy Guetta, issue elle aussi d’un monde musical sous représenté en télévision, et de Morgan Serrano, patron de NRJ. 

Quant aux participants, si le télé-crochet ne réalise pas le casting parfait, il réussit cependant à trouver des candidats aux voix et aux univers variés. Suffisamment pour satisfaire un large public.

Les artistes se présentent sur scène avec pour seul argument à faire valoir, leur talent. Pas de décor, pas de tableau, pas d’artifice pour embellir leur prestation. Juste eux. Une chanson, les musiciens, leur voix et leur présence face au mur et aux téléspectateurs qu’il leur faut convaincre en quelques minutes.

 

Parmi les belles découvertes, Larry Lynch - favori du public - et sa voix de velours, Jordan Chevallier et son univers original et décalé, Audrey Passani, Fabien Incardona, ou encore Tanya Mitchell. Enorme plaisir de réentendre la voix d'Ahmed Mouici aussi. Sans oublier, la révélation du programme : Arno Santamaria, avec ses compositions personnelles et son incroyable capacité à émouvoir.

Oui, vous me direz que je ne suis pas objective. Il est vrai que je suis Arno depuis quelques années déjà. Je n’irai pas mentir ou feindre de le découvrir grâce à cette émission.

Mais voilà un artiste qui, à priori, n’aurai jamais pu entrer dans les codes des autres télé-crochets. Car c'est bien la présence de Cali parmi les experts qui d’un coup ouvre la porte à des artistes de son envergure et leur permet de trouver une place et une légitimité artistique dans un tel programme. Plus encore, combien de concours musicaux ont jusqu’ici laissé la possibilité aux participants de se présenter avec leurs propres compositions ? Une chance qu’Arno mais aussi les babys ont eu, et qui n’est que trop rarement autorisée dans ces concepts télévisuels. Sans doute, les participants de ces émissions sont-ils habituellement de (trop) jeunes artistes avec un beau potentiel, mais pas encore d’identité artistique propre…

 

Evidemment, il reste des problèmes techniques, des imperfections, les aléas du direct aussi.

Evidemment, si l’on ne mesure l’intérêt du programme qu’à ses courbes d’audience, on ne peut alors qu’admettre l’échec d’M6 qui n’aura pas réussi à faire mieux que ses homologues américain, anglais, russe ou allemand, malgré une sincère débauche d’énergie et de moyens.

Il n’en demeure pas moins que dans sa forme et dans son contenu, s’il ne réussit pas à concurrencer The Voice, maître incontesté en la matière, Rising Star ne démérite pas pour autant et a au moins eu le mérite d’essayer, d’oser proposer une nouvelle approche du télé-crochet.

Et, à Cali, aux compositions personnelles, aux 100 % gratuit et interactif, moi je vote Oui.

 

Bonne chance aux 8 finalistes qui disputeront cette vraie fausse finale demain, et qu’on se le dise :

« y’a qu’une façon pour que tourne la roue, debout ! ».

 

......

   

Lila M  © 12.11.2014.

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commentaires

D
trés beau texte, digne d'un journaliste
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