Aussi inexplicables qu’ils soient
Aussi futiles et malhabiles
De mes émois ne restera
Que leurs chimères semble t-il
L’impression de rester à quai
D’avoir pris le mauvais navire
Et d’être passée à côté
De belles années à venir
Au premier regard, moi j’ai su
Que tu étais Mon idéal
Fin de l’histoire, n’en parlons plus
Faut-il soigner le mal par le mal ?
Délivre moi
De ces illusions sans appel
Délivre moi
De cet amour qui me malmène
Et pour une fois, dis moi qu’on ne sera jamais
Pour que je cesse enfin d’y croire
Puisque tu ne m’as jamais aimée
Anéantis tous mes espoirs
Aussi bête que ça puisse paraître
Même s’il n’y a rien entre nous
Je te suis fidèle, chien en laisse,
Pire qu’un soldat au garde à vous
Comment être dans les bras d’un autre
Quand je ne tremble que pour toi
J’aurai l’impression d’être en faute
Même si ça t’est égal, je crois
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Tu peux l’aimer bien plus que moi
Lui susurrer des mots d’amour
C’est toi qui t’en mordras les doigts
Tu t’en apercevras un jour
Délivre moi
De ces illusions sans appel
Délivre moi
De cet amour qui me malmène
Et pour une fois, dis moi qu’on ne sera jamais
Pour que je cesse enfin d’y croire
Puisque tu ne m’as jamais aimée
Anéantis tous mes espoirs
Délivre moi
Délivre moi
De cet amour qui me malmène
« Mais si tu crois un jour que tu m’aimes
N’attends pas un jour, pas une semaine
Car tu ne sais pas où la vie t’amène
Viens me retrouver »
Viens me retrouver…
Avec un extrait de « Message personnel »
Michel BERGER - Françoise HARDY
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