Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Lila MAGGIO.

 

Auteure - Parolière,

Chroniqueuse musicale pour le webzine BULLE DE ZIC,

Accompagnement et promotion artistique.

 

.....

 

Merci à tous ceux qui viendront poser leur regard, leur temps et leur curiosité chez moi.

 

En espérant que le voyage parmi mes mots vous soit agréable...

 

 

Musicalement,
Lila.

 

Contact / Web

 

Contact : lilamaggio@yahoo.fr

 

 

 

 

@lilamaggio sur Twitter :

 

Follow lilamaggio on Twitter

 

 

http://www.themarysue.com/wp-content/uploads/2013/01/tumblr.jpg

 

 

http://tedxplaceducapitole.com/wp-content/uploads/2012/01/Scoopit.png

 

 

 

YouTube.gif

 

1 octobre 2011 6 01 /10 /octobre /2011 18:02

 

J.MERRICK

Album éponyme

 

J.Merrick_cd2.jpg

Imaginez-vous sur cette longue route désertique américaine qu’on appelle « route 66 », fenêtre ouverte et musique crépitante dans les oreilles ; ça y est, vous y êtes ?

 

« The road », comme il le chante si bien… voilà l’image qui m’est apparue lorsque j’ai écouté pour la première fois l’album éponyme de J.Merrick.

 

Quelques notes du premier titre énergisant « it’s you », et déjà le pied se met à taper, le corps à s’animer, l’esprit à vagabonder.

 

J.Merrick, c’est ça. Une invitation au voyage, à l’évasion, sur des ballades blues-rock, voire folk (« chill out »). Des chansons rythmées, enlevées, où riffs de guitares et harmonica (« south bank sunrise ») s’entremêlent ; le tout porté par la voix puissante et charismatique du chanteur, Julien.

 

Un voyage à l’image de l’artiste, plein de vie, de sensibilité aussi (« another day », « wherever it may lead us »).

 

Alors, si vous aussi vous preniez la route ?

 

 

Album à se procurer auprès de J.Merrick :

http://www.jmerrick.fr

 

© Lila M.

 

-----

 

Chronique musicale, à retrouver dans le 1er numéro du webzine musical BULLE DE ZIC, paru le 1er octobre 2011 : http://www.bulledezic.fr/PDF/1bulledezic1.pdf

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
6 mai 2011 5 06 /05 /mai /2011 13:05
 

Tant d’espoirs qui s’envolent

Oubliées les belles paroles

Les gestes, les étreintes aussi

Qui m’aime me fuit…

 

Je partirai

Sans une nuit dans tes bras

Sans un soupir, sans un ébat

Le cœur fendu, résigné

Las de tant t’aimer

 

Je partirai

Sans effeuillages de tes mains

Sans même l’ivresse d’un matin

Sans la douceur de tes caresses

Pas même un baiser qui me reste

 

Je partirai

Sans rien avoir pour nous survivre

Rien qui ne s’accroche vraiment

Seuls des regrets pour nous servir

De désillusions, de tourments

Et le goût amer de cette bouche

Et de mes lèvres effleurées

Tes mains frileuses qui ne me touchent

Plus que par amitié

 

 

 

Je m’en vais

Avec ton regard, ce sourire

A me faire fondre à toute heure

Avec tes lèvres et ce désir

L’incendie qui m’éventre le cœur

 

Tant d’espoirs qui s’envolent

Oubliées les belles paroles

Les gestes, les étreintes aussi

Tout juste comme si…

Comme si elles n’avaient existées

Comme si jamais rien n’a été

Comme une évidence qu’on nie

Comme un « nous » que tu sacrifies

Par peur de m’aimer aussi

 

Puisqu’il en est ainsi…

Puisque… Qui m’aime me fuit…

 

 

Partager cet article
Repost0
11 mars 2011 5 11 /03 /mars /2011 01:13

 

Sans voix sans cesse

Tu me laisses

Cent fois sans geste

Tu me testes

Sans foi ni liesse

Nulle ivresse

Sans toi sans conteste

Je blesse

 

Sans voix sans mots

Je déverse

Cent fois sanglots

En averse

Sans toi mes maux

N’ont de cesse

Sans quoi s’il faut

Je confesse

 

Je déposerai à tes pieds

Autant qu’il te faudra de roses

Que s'effacent actes manqués

De ton cœur en ecchymose

Que trépasse le silence

Tes absences en overdose

Fendre ton indifférence

Et les freins qui t’ankylosent

 

Trouve le souffle, la voie

Pour enfin défendre ta cause

Trouve le chemin jusqu’à moi

Mais au moins, dis quelque chose

Fais le bien, fais-moi mal

Ou même, fais de moi ta chose

Fais-moi mal, mais fais-le bien

Pour une fois, enfin, ose

 

 

Seule ton indifférence me tue

Tranchant au vif d'un coeur battu

Seule ton indifférence me tue

Corde hissée d’une âme pendue

 

 

Sans voix sans cesse

Tu me laisses

Sans toi sans conteste

Je blesse

 

Seule ton indifférence me tue

Tranchant au vif d’un cœur battu

Seule ton indifférence me tue

Aies au moins l’art de ta vertu



Partager cet article
Repost0
11 mars 2011 5 11 /03 /mars /2011 01:05

Je veux m'en aller

Puisque rien ici ne me tient

Pieds et mains liés

Trop long est le chemin

Je veux m’envoler

Vole va vis et deviens

Je veux m'envoler

Loin de vous, loin

 

Marre d’être sans lui

Marre d’être si seule

Trop peu d'éclaircies

De matins qu’on effeuille 

Trop de nuits glacées

De rêves à maudire

Tant à espérer

Si peu à cueillir

 

Je veux m'en aller

Comme ça, l'air de rien

Je veux tout laisser

De ces jours sans fin

Je veux m'en aller

Anonyme voyageur

Me laisser glisser

Dériver ailleurs

 

Marre de tous ces hommes

Qui n'y voient pas bien

Et marre de ce corps

Que je n'veux pas mien

Marre de tout ce mal

Qui me désespère

Perdue dans ce bal

Où tout reste à faire

 

 

Loin de ce coeur qui ne ressent rien

Loin de cette peur qui me retient

Manque de tout, manque d'envie

Marre de ce moi à l'agonie

 

Je veux m'en aller

Je veux m'en aller

Je veux m'en aller

M’a t-elle dit



Partager cet article
Repost0
10 décembre 2010 5 10 /12 /décembre /2010 12:44

 

9 923 243

Et combien tout autour du monde

Pas même besoin d'aller si loin

A chaque coin de rue on dénombre

Des mains glacées

Des hommes perdus

Dans le vague du désespoir

Des coeurs résignés

Des âmes vaincues

Mendiant pour une lueur d'espoir

Nos pas se détournent

Nos yeux aussi

Nos esprits contournent leur vie

 

Qu'ils meurent de faim de soif ou d'amour

Qu'ils soient sans toit ou juste le coeur lourd

Combien d'âmes seules

Combien d'âmes tristes

Et d'indifférence tout autour

 

9 923 243

Et combien de prières inondent,

Implorent le ciel pour qu'enfin

Cesse cette souffrance immonde

Tant de mépris

Tant de dédain

Devant ces regards fatigués

 

Des sans abris

Et trois fois rien

Pour nourrir ces ventres affamés

Nos pas se détournent

Le courage aussi

Nos actes contournent et fuient

 

Qu'ils meurent de faim de soif ou d'amour

Qu'ils soient sans toit ou juste le coeur lourd

Combien d'âmes seules

Combien d'âmes tristes

Et d'indifférence tout autour

 

9 923 243

Et combien de colère qui gronde

En réponse à l'incroyable effroi

De la pauvreté de ce monde

Et toi là-bas

Qui reste sans voix

Tranquille au chaud et bien nourri

N'oublie pas

Que sonne le glas

Tout peut basculer pour toi aussi

Nos pas se détournent

Nos yeux oublient

Mais la roue peut tourner, aussi...

 

 

Partager cet article
Repost0
4 octobre 2010 1 04 /10 /octobre /2010 14:44

 

Du haut de mon piédestal

Je tourne tourne, je pivote

Dans ma boite musicale

Je suis la mesure des notes

D'une immuable spirale

Dans son souffle qui m'emporte

Je tourne tourne tourne

Au gré de mes émois

Je tourne tourne tourne

Je tourne à tout va

 

Juchée en haut de mon socle

Je tourne tourne sur moi-même

Sa musique me transporte

Interminable rituel

Toupie d’une ballerine folle

Dans son tutu en dentelle

Je tourne tourne tourne

Pour entrer dans sa vie

Je tourne tourne tourne

Je tourne à l'envie

 

 

Jolie danseuse de cristal

Surtout prend garde à la chute

Au cœur de verre qui s’émaille

Au creux des maux, du tumulte

Gare à n’pas tourner bancal

Le buste droit et vaillant

La tête haute, les pieds stables

Sur ton disque tournoyant

Et danse danse danse

Inlassablement

Et danse danse danse

Où son cœur se prend

 

Du haut de mon piédestal

Je tourne tourne en ritournelle

Poupée danseuse étoile

Dans une boucle perpétuelle

A la cadence infernale

Dans son monde parallèle

Je tourne tourne tourne

A en rompre l’accalmie

Je tourne tourne tourne

Je tourne à l’infini

 

 

Jolie danseuse de cristal

Surtout prend garde à la chute

Gare à rester dans le bal

Gare aux chœurs qui exultent

De ta hauteur verticale

Viens prolonger le mouvement

Pivoter dans le dédale

De ton disque tournoyant

Et danse danse danse

Danse ses tourments

Et danse danse danse

Où son cœur se prend

 


Et danse danse danse

Inlassablement

Et danse danse danse

Où son cœur se prend



Partager cet article
Repost0
4 octobre 2010 1 04 /10 /octobre /2010 14:37

J’ai le coeur bas

La boule au ventre

T’aimer j’sais pas

Ca m’épouvante

La gorge serrée

Les mains moites

Je perds pied

A ton contact

J’ai le cœur bas

T’aimer j’veux bien

Sans mode d’emploi

J’sais pas très bien

Je sais seulement que c’est toi

Je le surprends à chaque fois

 


Si près de toi

J’crois bien qu'il flanche

Fragile intense

Il se débat

Dans tous les sens

Chavire, s'épanche

Si près de toi

J’crois bien qu'il flanche

Fébrile intense

Et le voilà

Sans défense

Dans tous ses états

Oui mais il bat...

Si près de toi

 

 

J’ai le cœur bas

La peur au ventre

Si tu n’ m’aimais pas

Ca me tourmente

Paralysée

Je reste là

 


Pourquoi s’risquer

Au premier pas

J’ai le cœur bas

J’ai le cœur bas

 

 

Si près de toi

J’crois bien qu'il flanche

Fragile intense

Il se débat

Dans tous les sens

Chavire, s'épanche

Si près de toi

J’crois bien qu'il flanche

Fébrile intense

Et le voilà

Sans défense

Dans tous ses états

Oui mais il bat...

Si près de toi

 

 

J’ai le cœur bas

Et sans courage

Mais j’t’aime, voilà

L’heure du naufrage

C’est décidé

Allez, j’me lance

Au moins j’saurai

Je prends ma chance

Je t’aime tellement

On verra bien

Si tu m’entends

Si tu me vois

Lui, sait bien que c’est toi

Si près de toi, il bat


Partager cet article
Repost0
26 juillet 2010 1 26 /07 /juillet /2010 07:27

Il est là juste devant moi

Je lui souris

Je reste de marbre

Je reste sans voix

Le cœur sans vie,

Au bord des larmes

De n’oser lui dire

Trop peur de lui avouer

Que je l’aime

Que je l’aime

Que je l’aime tant

Simplement


 

 

Pourtant j’ai le cœur qui bat

Qui sait bien

Qu’il n’y a que lui

C’est plus fort que moi

Comme à chaque fois

Je m’interdis

Je n’ai jamais su le dire

Trop peur de lui avouer

Que je l’aime

Que je l’aime

Que je l’aime

Tout simplement

 

Je ne me trouve pas assez bien

Ou bien pas assez jolie

Il est trop bien pour moi

Ou moi pas assez pour lui

Je perds tous mes moyens

Je me perds, je m’oublie

Et puis je m’en convaincs

C’est mieux qu’il en soit ainsi

Même si je me mens

Même si je me mens

Même si… je fais comme si

 

 

Au soir je me déteste

Parfois je me maudis

J’aimerai être contre toi cette nuit

 

 

Il est là juste devant moi

Il me sourit

La gorge serrée

J’ai le cœur bas

Sans vie

Bien incapable de lui dire

Bien incapable de lui dire

Pourtant je l’aime

Pourtant je l’aime

Pourtant je l’aime

Tellement



Partager cet article
Repost0
22 mai 2010 6 22 /05 /mai /2010 15:47

 

Je connais ta bouche par cœur

Je connais les lignes de tes mains

Je sais quand tu ris, quand tu pleures

Je te connais si bien

Je sais tes rides au coin des yeux

Et je sais tes sourires en coin

Ton front qui se plisse, anxieux,

Et je sais ton regard chagrin

Je sais tes yeux embués

Je sens quand ton corps a mal

Je sais ton amour blessé

Ton cœur sans gilet pare-balle

 

Je te sais

Je te sais si bien

 

Et je n’ai besoin de rien

Je n’ai besoin de rien

Rien d’autres que tes bras

Rien d’autres que tes mains

Rien… que ton corps auprès du mien

 

Je sais ta peau, son parfum

Je sais l’odeur de tes cheveux

Je sais ton réveil au matin

Personne ne le connaît mieux

Je te sais des pieds à la tête

Je sais tes bras, ton dos, ton cou

Je connais ton regard inquiet

Et ton joli cul mon amour

Je sais tes gestes, ta douceur

Je sais le goût de tes lèvres

Les battements de ton coeur

Tes nuits agitées, ta fièvre


Je sais tes bras qui m’enlacent

Je connais la moindre de tes peurs

Je sais les maux qui te fracassent

Et de tes défauts le meilleur

 


Je te sais

Je te sais si bien

 

Et je n’ai besoin de rien

Besoin de rien

Rien d’autres que tes bras

Rien d’autres que tes mains

Rien… que ton corps …

 


Je te sais si bien

Je te sais si bien

Je n’ai besoin

Que de tes bras, que de tes mains 

Et de mes yeux dans les tiens



Partager cet article
Repost0
3 mai 2010 1 03 /05 /mai /2010 15:38

Ne pas se voir, ne jamais savoir
Tout juste se croiser, passer à côté
Ne pas se frôler, tout juste se toucher
S’adresser un mot c’est en dire déjà trop

On avance tant bien que mal
On donne le change à sa façon
Ne pas avouer que l’on a mal
Trop peur de passer pour un con
On sauve les apparences
On cache ses larmes derrière un loup
Visage de circonstance
Visage passe-partout
Et ça suffit pour tromper l’assistance

Le monde est superficiel
Rivé dans ses moules et ses codes
Superficiel dans toutes ses formes
 


Se parler sans s’écouter
Et ne voir que ce qui nous arrange
Se contenter de juger
Et de politesses qu'on échange
 

Il nous faudrait un décodeur
Et passer l’autre en décrypté
Trop peu de temps pour voir ailleurs
Pour s’apprivoiser, s’attacher

Ne pas gratter sous le vernis
Et se contenter du non-dit
Trop peur du vide qui nous lie
Trop mal du vide de nos vies
Chacun pour soi… avance...

 

Le monde est superficiel
Rivé dans ses moules et ses codes
Superficiel dans toutes ses formes
Superficiel
Englué d’étiquettes qu’on colle
De superflu qui ne se détache plus


Moi je veux bien plus que ça
Pour nous, pour toi, pour moi
Je veux voler ton cœur, que tu lises dans le mien
Mettre de la couleur sur notre chemin
T’aimer pour tes joies, tes défauts, tes chagrins
Vivre loin des carcans qu’on nous dépeint
Moi je veux sortir du consensuel
M’échapper du moule, du préconçu
Loin de ce monde superficiel
Je veux t’aimer sans superflu
T’aimer hors de cette prison multiforme
T'aimer et m’affranchir de la norme

 


 

Partager cet article
Repost0