Tant d’espoirs qui s’envolent Oubliées les belles paroles Les gestes, les étreintes aussi Qui m’aime me fuit…
Je partirai Sans une nuit dans tes bras Sans un soupir, sans un ébat Le cœur fendu, résigné Las de tant t’aimer
Je partirai Sans effeuillages de tes mains Sans même l’ivresse d’un matin Sans la douceur de tes caresses Pas même un baiser qui me reste
Je partirai Sans rien avoir pour nous survivre Rien qui ne s’accroche vraiment Seuls des regrets pour nous servir De désillusions, de tourments Et le goût amer de cette bouche Et de mes lèvres effleurées Tes mains frileuses qui ne me touchent Plus que par amitié |
Je m’en vais Avec ton regard, ce sourire A me faire fondre à toute heure Avec tes lèvres et ce désir L’incendie qui m’éventre le cœur
Tant d’espoirs qui s’envolent Oubliées les belles paroles Les gestes, les étreintes aussi Tout juste comme si… Comme si elles n’avaient existées Comme si jamais rien n’a été Comme une évidence qu’on nie Comme un « nous » que tu sacrifies Par peur de m’aimer aussi
Puisqu’il en est ainsi… Puisque… Qui m’aime me fuit…
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